43 rue doudeauville 75018 Paris
Nicolas, un éminent fan, nous a écrit ce mail suite à notre concert :
1986. « La France dort d'un sommeil léthargique » scande OTH sur des charbons ardents. Elle a du mal à se réveiller. Mais ils sont là pour secouer les esprits..
2016. Elle semble toujours assoupie. L'impatience de jouer vous brûle les doigts... Et encore une fois vous allez vous aussi raviver les braises encore chaudes et réveiller ceux qui se précipitent dans la petite arrière salle de L'Omadis. Pris de court par cette énergie qui va venir en quelques minutes les saisir et ne plus les lâcher. Quelques accords suffisent pour que je me rende compte à quel point vous m'avez manqué. C'est party. Et je me laisse porter par l’enchaînement des morceaux. Le son est bon. Le son est fort. Vous êtes bons et forts. En roue libre dans une maîtrise impressionnante toujours sans en avoir l'air. C'est sûrement ça qui vous rend tellement humains. Non, tu l'as dit, vous n'êtes pas des machines. Vous distribuez sans compter de l'humanité brute, pure. Sans artifices. D'ailleurs les lunettes tombent... Les cravates se dénouent... Les chemises volent... Comme pour nous rappeler que le Rocknroll se joue avec les tripes. C'est charnel, sensuel, physique, animal. La température monte vite. Comment résister à votre invitation à se jeter à corps perdu dans l'amour bordel ! La puissance dégagée par les décibels fait exploser la frontière entre le groupe et le public. Avant de nous entraîner dans une dernière danse, héros d'un soir, vous avez l'élégance de fermer le bal dans un déchaînement furieux et jouissif ! Ce soir encore c'est une belle émotion qui m'envahit.
Merci. Infiniment.